Homélie du pape à Lampedusa.

J’ai senti que je devais venir ici pour prier, poser un geste de proximité, mais aussi pour réveiller nos consciences. Nous sommes désorientés, nous se sommes plus attentifs au monde dans lequel nous vivons, nous ne gardons pas ce que Dieu a créé pour tous et nous ne sommes plus capables non plus de nous garder les uns les autres.

 Combien de fois ceux qui cherchent un peu de paix ne trouvent pas accueil et solidarité ! Mais Dieu demande à chacun de nous: « Où est le sang de ton frère qui crie vers moi? ». Nous sommes tombés dans la mondialisation de l’indifférence à la souffrance de l’autre.

Demandons au Seigneur la grâce de pleurer sur la cruauté qui est dans le monde, en nous et en ceux qui dans l’anonymat prennent les décisions socio-économiques qui ouvrent la voie à de tels drames. Pardon pour celui qui s’est enfermé dans son propre bien-être qui porte à l’anesthésie du cœur.